Surnommée par Leonardo Sciascia la « Katherine Mansfield sicilienne ». Maria Messina (1887-1944) construit entre 1900 et 1940 une œuvre dans laquelle elle s’attache à peindre la vie des femmes de sa Sicile soumises au patriarcat.

Les trois nouvelles du recueil Ragazze siciliane (1921) retenues dans cet ouvrage en sont un témoignage particulièrement émouvant.

Nouvelles présentées et traduites par Charlotte Thomas-Langlois. Diplômée d’un Master en traduction de la Sorbonne Nouvelle, Charlotte Thomas-Langlois est traductrice littéraire de l’italien et de l’anglais. Par ailleurs, elle enseigne l’italien à la Sorbonne Nouvelle ainsi que le français langue étrangère.